Visite au Festival du Voyage à Vélo

Visite au Festival du Voyage à Vélo

 

Les 16 et 17 janvier 2016, je suis allée au Festival International du Voyage à Vélo.

Comme chaque année, j’en suis revenue gonflée d’optimisme, de confiance en l’humanité, de projets. Nulle part on ne sent vibrer plus d’ondes positives que dans l’auditorium où ceux qui ont fait un beau voyage le présentent à ceux qui se préparent à partir, ou l’envisagent, ou en rêvent. Plus rien ne semble impossible. Si à 4 ans Amaury a pu suivre ses parents (qui paraissent terriblement normaux) et ses trois  aînés sur son vélo minuscule tout autour de la Méditerranée, la Mongolie ou le lac Titicaca sont à la portée de n’importe quel cyclo moyennement entraîné. Youpi ! Je peux donc partir.

21 comptes- rendus de voyage, à perpète ou autour de chez soi mais toujours en autonomie, dont 5 « en famille » avec de jeunes enfants qui seront sans doute définitivement vaccinés contre la crainte d’entreprendre. Des voyages où l’on ne craint pas de rencontrer l’Autre, où le vélo devient un incroyable messager de paix.

Quelques exposants pour le matériel : vélos de voyage Pierre Perrin, Rando-cycles, Vagabonde ; vêtements, sacoches, sans oublier les magnifiques tentes Hilleberg dont la solidité n’a d’égal que…le prix. Des livres et CD de voyageurs, photos, guides, revues, quelques cartes. Des associations – la FFCT par exemple. Et des points-rencontres pour échanger les renseignements concrets que l’on ne saurait pas où chercher.

Dans ma moisson de souvenirs, une mention particulière pour la famille Bunel qui, en Ethiopie, prend 3 chèvres en otage pour récupérer la caméra « empruntée » par un gamin ; ou encore, pour la sublime danse des grues tancho filmée dans le terrible hiver d’Okkaïdo par deux jeunes femmes, Florence et Sylvie, qui, sur leurs vélos à pneus cloutés, n’ont pas craint d’affronter le blizzard du Grand Nord japonais.

Et pourquoi je ne partirais pas, moi aussi ? Pas si loin, mais qu’importe ?